Le programme de mobilité francophone tend à favoriser le développement des collectivités de langues officielles minoritaires du Canada selon l’article 3(1) b.1) de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.
Comme le mentionne Immigration Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) : « Tout emploi faisant la promotion de l’usage du français à l’extérieur du Québec contribue à renforcer et à enrichir le tissu social et culturel du Canada dans le respect de son caractère fédéral, bilingue et multiculturel ».
En d’autres termes, la demande de permis de travail pourrait être dispensée d’étude d’impact sur la marché du travail (EIMT) à condition que le candidat étranger :
- aille travailler dans une province ou un territoire autre que le Québec;
- ait été recruté par le biais d’une activité de promotion de l’immigration francophone coordonnée conjointement par le gouvernement fédéral et les communautés francophones en situation minoritaire;
- réponde aux exigences des emplois correspondant au niveau O, A ou B de la CNP.
Le candidat étranger doit également prouver que sa langue d’usage est le français et éventuellement avoir réussi au moins le niveau 7, selon les Niveaux de compétence linguistique canadiens (NCLC)/Canadian Language Benchmarks (CLB), dans le Test d’évaluation de français (TEF).
IRCC rappelle que la demande de permis de travail fermé ne peut pas être faite depuis le Canada.
Candidats francophones, pensez donc à intégrer les autres provinces et territoires canadiens dans votre projet d’immigration au Canada.