L’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTGP) va créer à terme une zone de libre-échange entre 11 pays dont notamment le Chili, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam.
Au titre du Chapitre 12 de l’Accord, plusieurs citoyens ou résidents des pays signataires pourraient obtenir un permis de travail (Australie, Japon, Mexique, Vietnam et Nouvelle-Zélande).
Ainsi, Immigration Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a prévu plusieurs modalités d’obtention de permis de travail dispensés d’étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) pour différentes catégories de personnes :
- investisseurs (Australiens, Mexicains, Japonais et Vietnamiens),
- personnes mutées à titre de cadre, spécialiste ou gestionnaire (venant d’Australie, Mexique, Japon, Nouvelle-Zélande),
- professionnels ou techniciens originaires d’Australie, du Japon ou du Mexique.
Attention ! Chaque catégorie impose des critères spécifiques, notamment en termes de :
- durée (1 an pour les investisseurs, 3 ans pour les personnes mutées, 1 an pour les professionnels et techniciens),
- connaissances spécialisées,
- maîtrise suffisante des langues officielles du Canada (anglais ou français),
- prolongation de permis de travail, si nécessaire et justifié,
- obtention du permis de travail directement au point d’entrée (PDE),
- attribution de permis de travail ouvert au conjoint,
- visa ou autorisation de voyage électronique (AVE).
Vérifiez donc si vous êtes admissible (antécédents et compétences professionnels, investissement requis, structure corporative d’accueil au Canada, citoyenneté et/ou résidence permanente, etc.) et dans quelles conditions le permis peut être émis dans les meilleurs délais.