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Stage dans le cadre des études, stage de reconnaissance de compétences ou stage professionnel : les cas sont nombreux et les formalités administratives peuvent s’avérer différentes.

Rappelons qu’un stagiaire au Canada devrait a priori être titulaire d’un permis de travail à moins qu’il puisse en être exempté.

Le permis de travail pourrait être soumis à l’obtention d’une étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) ou en être dispensé.

Voici quelques exemples :

• Dans le cadre de la reconnaissance de ses compétences, un candidat à l’immigration pourrait être dans l’obligation d’effectuer un stage de « mise à niveau » afin de pouvoir s’inscrire à un ordre professionnel (dentiste, infirmier(e), médecin, etc.).
• Un étudiant au Canada pourrait être dans l’obligation d’effectuer un stage de plusieurs semaines pour valider son programme d’études.
• Une personne aux études hors du Canada pourrait être tentée de faire un stage au Canada et obtenir un permis via le programme expérience internationale Canada (EIC) ou plus particulièrement le stage coop international.
• Des stages pourraient encore être effectués dans le cadre des ententes culturelles conclues par le Canada.

Sauf à pouvoir être titulaire d’un permis de travail ouvert, le stagiaire pourrait devoir détenir un permis de travail fermé imposant à l’employeur éventuel de soumettre une offre d’emploi dispensée d’EIMT et de se conformer aux conditions d’emploi proposées.

Faire un stage au Canada peut s’avérer assez contraignant surtout s’il est d’une courte durée.

Préparez bien votre venue et envisagez les incidences sur le long terme.