Le point d’entrée au Canada est défini par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) comme un « endroit où une personne peut entrer au Canada, tels qu’un aéroport, un poste frontalier terrestre ou maritime ».
Sous certaines conditions, des immigrants pourraient obtenir un permis de travail ou un permis d’études à leur passage devant les agents d’immigration à l’aéroport, au retour des États-Unis ou en faisant un tour de poteau.
Certains titulaires d’une lettre d’introduction au point d’entrée (PDE) devraient pouvoir ainsi faire émettre leur permis de travail (PVT, Jeune Professionnel ou stage coop), permis d’études ou super visa directement à leur arrivée au Canada.
Plus généralement, IRCC impose certaines conditions pour faire émettre un permis de travail ou d’études directement au point d’entrée, par exemple :
- être dispensé de l’obligation de visa de résident temporaire ou d’autorisation de voyage électronique (AVE)
- être dispensé d’étude d’impact sur le marché du travail (EIMT),
- être ressortissant ou résident permanent des États-Unis, du Groenland ou de Saint- Pierre-et-Miquelon.
Exceptionnellement, des résidents temporaires du Canada peuvent modifier ou renouveler leurs conditions de séjour en présentant leur demande au point d’entrée : prolongation de permis de travail pour les titulaires d’un CSQ, permis de travail au profit de l’époux(se) ou conjoint(e) de fait, ou permis de travail post-diplôme, par exemple.
De telles modifications peuvent intervenir à l’issue d’un « tour de poteau », sortie du territoire canadien et retour au Canada sans entrer aux États-Unis.
Il en serait ainsi de la confirmation de la résidence permanente (CRP) qui pourrait être signée devant un agent après un tour de poteau.
Attention toutefois, pour qu’un statut soit émis au point d’entrée, les agents devront être convaincus que le candidat à l’immigration satisfait aux exigences requises pour sa demande. En d’autres termes, il devra apporter les preuves qu’il répond aux critères imposés par la nature de sa demande.
À noter que certaines demandes ne pourraient pas être examinées au point d’entrée, il s’agit par exemple du rétablissement.
L’émission d’un statut au point d’entrée peut être une solution rapide et moins formelle mais attention : elle est soumise à l’appréciation d’un agent, qui, s’il n’est pas convaincu de la légitimité ou du bien fondé de la demande, pourrait refuser l’entrée au Canada.